Momo Joseph

Joseph Momo was born the 14 June 1952 in Baleveng Cameroon. He lost his Father Paul Lapnet, a soldier in the Cameroonian military, at the age of 7. His Mother Christine Megni struggled to care for him and his 3 siblings on an extremely low income. Due to that lack of financial stability, Joseph bounced around between his uncles' houses. While at one of his uncles' house, he met the man who would later adopt him and take him to France, Gregoire Essoh. Gregoire saw the struggles Joseph was going through growing up during the civil unrest in Cameroon. He saw the long distances Joseph walked to visit family and go to school. He saw the innocent and the kind soul of a child raising himself, and took the initiative to offer his guidance and care for Joseph. As the civil unrest grew in Cameroon, Essoh felt it was safest for Joseph to come to France with him, it would also give Joseph an opportunity for a better life. Joseph arrived in France in 1971, in his late teen years. Upon his arrival in France, Joseph linked right away with a friend from Cameroon, who was now living in Paris. That friend, Thimo Paul helped him get his first job in a Citroen auto shop. Under Essoh's wing, playing more of a chauffeur role at the time, Joseph was able to meet the large Cameroonian community in Paris and learn a bit about the city. After a night out with Essoh going around the best night clubs in Paris at the time, meeting multiple artist, Joseph was able to charm the Essoh entourage with his extravagant dance moves and charismatic personality. Many of the artist he met that night he would later go on to collaborate with. As Joseph is learning how to integrate in to the French culture, working and adapting to Parisian system, his love and natural talent for the arts doesn't go unnoticed. Joseph stayed in contact with many of the artist he was able to meet through Essoh's entourage, which lead him to get in to the studio with several artists and was given the opportunity to help produce records. As his confidence and technical understanding of music grew, he felt comfortable enough to take the lead and start making his own music. Joseph made his first series of demo tracks in the mid 70's, but did not release his first record until 1978. 2 years later in 1980, his mother Christine Megni passed away. The pain from the loss of his mother back home in Cameroon, put a pause on his career. The financial burdens of helping out with the funeral arrangements also forced him step back from the music and work full time. In 1983 Joseph is back into the arts and going full force with the music. Between 1983 to the early 90's Joseph released 3 tracks and 2 ep's . He then goes on tour with artist such as Zogo, Tala Andre Marie & Manu Dibango. In the meantime his acting career is also starting to blossom, which takes his time away from the music for quite a long period of time. In the 90's as his own family is expanding, Joseph realised his acting and singing career were both slowing down and he needed a more stable source of income. Joseph started his own nursing companies. Bienveillance Service in Paris and A.D.T (Aid a Domicile pour Tous) in Lille . Joseph took on the lead business owner role but his love for the arts never goes away during that time. He had already started APCA (association pour la promotion du cinema africain) in 85 and after that was always present for various galas and award ceremony in both the music and film worlds. As his companies became more stable and self-sufficient, Joseph gets back in the studio in the late 90's to work on a new album. Unfortunately due to health complications the album was never completed. After operations in 2000 Joseph's health never fully recovered and he slowed down completely to focus on his health and his family. In 2012 Joseph's battle for health takes a further turn for the worse as he suffers a stroke which left him in a coma for several months and almost took his life. Joseph is now fully retired and enjoys the company of his family as they help nurse him back to health. His love for music has never gone away, although the stroke left Joseph partially paralyzed, he regularly preforms with his musician friends at his company's Christmas Party in Lille. The gift that keeps on giving for Joseph is not only his family but the arts that saved him, helped him cope with his problems, and made him the person who his is today!

Joseph Momo est né le 14 juin 1952 à Baleveng au Cameroun. Il a perdu son père Paul Lapnet, un soldat de l'armée camerounaise, à l'âge de 7 ans. Sa mère Christine Megni a eu du mal à s'occuper de lui et de ses 3 frères et sœurs avec des revenus extrêmement bas. En raison de ce manque de stabilité financière, Joseph a rebondi entre les maisons de ses oncles. Alors qu’il se trouvait chez un de ses oncles, il a rencontré l’homme qui l’adopterait plus tard et l’emmènerait en France, Gregoire Essoh. Grégoire a vu les luttes menées par Joseph en grandissant pendant les troubles civils au Cameroun. Il a vu les longues distances parcourues par Joseph pour rendre visite à sa famille et aller à l'école. Il a vu l'innocente et la gentille âme d'un enfant en train de s'élever et a pris l'initiative d'offrir ses conseils et de prendre soin de Joseph. Au fur et à mesure que les troubles civils grandissaient au Cameroun, Essoh estimait que le plus sûr pour Joseph de venir en France avec lui, cela donnerait également à Joseph une chance d’améliorer sa vie. Joseph est arrivé en France en 1971, à la fin de son adolescence. À son arrivée en France, Joseph est immédiatement entré en contact avec un ami camerounais qui vit maintenant à Paris. Cet ami, Thimo Paul, l’a aidé à trouver son premier emploi dans un magasin automobile Citroën. Sous l’aile d’Essoh, jouant plutôt un rôle de chauffeur à l’époque, Joseph a pu rencontrer la grande communauté camerounaise à Paris et apprendre un peu sur la ville. Après une soirée avec Essoh dans les meilleures boîtes de nuit parisiennes, rencontrant plusieurs artistes, Joseph a su séduire l'entourage d'Essoh avec ses mouvements de danse extravagants et sa personnalité charismatique. Beaucoup de l'artiste qu'il a rencontré ce soir-là, il collaborera plus tard. Comme Joseph apprend à s’intégrer à la culture française, à travailler et à s’adapter au système parisien, son amour et son talent naturel pour les arts ne passent pas inaperçus. Joseph est resté en contact avec de nombreux artistes qu’il a pu rencontrer grâce à l’entourage d’Essoh, ce qui l’a amené à entrer dans le studio avec plusieurs artistes et à participer à la production de disques. Au fur et à mesure que sa confiance et sa compréhension technique de la musique grandissaient, il se sentait suffisamment à l'aise pour prendre les devants et commencer à créer sa propre musique. Joseph a réalisé sa première série de morceaux de démonstration au milieu des années 70, mais n’a sorti son premier album qu’en 1978. Deux ans plus tard, en 1980, sa mère, Christine Megni, est décédée. La douleur causée par la perte de sa mère au Cameroun a mis un terme à sa carrière. Le fardeau financier de l’aide aux arrangements funéraires l’a obligé à se retirer de la musique et à travailler à plein temps. En 1983, Joseph est de retour dans les arts et joue pleinement son rôle dans la musique. Entre 1983 et le début des années 90, Joseph a sorti 3 titres et 2 épisodes. Il part ensuite en tournée avec des artistes tels que Zogo, Tala Andre Marie et Manu Dibango. En attendant, sa carrière d'acteur commence à s'épanouir, ce qui lui permet de s'éloigner de la musique pendant une longue période. Dans les années 90, alors que sa propre famille se développe, Joseph se rend compte que sa carrière d'acteur et de chant ralentit et qu'il a besoin d'une source de revenus plus stable. Joseph a créé ses propres sociétés de soins infirmiers. Service de surveillance à Paris et A.D.T (Aide à domicile pour tous) à Lille. Joseph a assumé le rôle de chef d'entreprise, mais son amour pour les arts ne disparaît jamais pendant cette période. Il avait déjà commencé à fonder en 85 l'association APCA (association pour la promotion du cinéma africain) et, par la suite, il était toujours présent pour divers galas et cérémonies de remise de prix dans le monde de la musique et du cinéma. Au fur et à mesure que ses entreprises devenaient plus stables et autonomes, Joseph revient en studio à la fin des années 90 pour travailler sur un nouvel album. Malheureusement, pour des raisons de santé, l'album n'a jamais été terminé. Après les opérations en 2000, la santé de Joseph ne s’est jamais complètement rétablie et il a complètement ralenti pour se concentrer sur sa santé et sur sa famille. En 2012, la bataille de Joseph pour la santé s’aggrave encore car il souffre d’un accident vasculaire cérébral qui le laisse dans le coma pendant plusieurs mois et lui a presque coûté la vie. Joseph est maintenant complètement à la retraite et apprécie la compagnie de sa famille alors qu'ils l'aident à retrouver la santé. Son amour pour la musique n’a jamais disparu, bien que Joseph ait partiellement paralysé son AVC, il s’organise régulièrement avec ses amis musiciens à la fête de Noël de son entreprise à Lille. Le cadeau qui continue à donner à Joseph n'est pas seulement sa famille, mais les arts qui l'ont sauvé l'ont aidé à faire face à ses problèmes, et ont fait de lui la personne qu'il est aujourd'hui!