Manu Dibango

Who knows? If he wasn’t born under the sign of Sagittarius, perhaps would have never had a nomadic temper and taste for adventure. Shipped to Europe at the age of fifteen, the little Manu was touched by the music already in his early years, his very first contact with music happened by attending the Protestant church where he received both religious and musical education. Manu started travelling between Paris and Brussels, the wandering between these two places made him discover the Jazz scene and some of the Jazz masters, Armstrong, Ellington, Young, Parker, of which we can still hear the influence and this undoubtedly contributed to forge his musician's soul. When, with the effervescence of Africa independence, the great Zairian singer Kabasele landed in Brussels he asked him to join his group "The African Jazz" to play Congolese music, Manu meets the challenge. It was the beginning of a long participation during which Manu contributed to the recording of forty albums, before making the decisive step of moving to Kinshassa. There an idea, gradually, manifested in Manu’s mind: create woven and rich patchwork of spirited conversations between jazz and African music. Electric by nature, in a state of constant watch, with SOUL MAKOSSA (1972) Manu became the first francophone artist to make the States shake. The song is a clear example of Manu’s attitude towards musical genres fusion, destroying musical chapels, building bridges between continents, linking together traditional sounds and the ones of the future. From this moment on Manu started touring, always welcomed by the crowd with a joyful and warm enthusiasm. He served as the first chairman of the Cameroon Music Corporation, with a high profile in artists' royalties disputes. In 2004 Manu was appointed a UNESCO Artist for Peace.  Manu carried on playing and making albums until his sad and untimely death to Covid 19 in 2020.  A true African Lion. 

Qui sait ? S'il n'était pas né sous le signe du Sagittaire, peut-être n'aurait-il jamais eu un tempérament de nomade et le goût de l'aventure. Arrivé en Europe à l'âge de quinze ans, le petit Manu a été touché par la musique dès son plus jeune âge. Son tout premier contact avec la musique s'est fait en fréquentant l'église protestante où il a reçu une éducation à la fois religieuse et musicale. Manu a commencé à voyager entre Paris et Bruxelles, l'errance entre ces deux endroits lui a fait découvrir la scène du jazz et certains des maîtres du jazz, Armstrong, Ellington, Young, Parker, dont on peut encore entendre l'influence et cela a sans doute contribué à forger son âme de musicien. Lorsque, avec l'effervescence des indépendances africaines, le grand chanteur zaïrois Kabasele débarque à Bruxelles, il lui demande de rejoindre son groupe "The African Jazz" pour jouer de la musique congolaise, Manu relève le défi. C'est le début d'une longue participation au cours de laquelle Manu contribue à l'enregistrement de quarante albums, avant de faire le pas décisif de s'installer à Kinshassa. Là, une idée s'est peu à peu manifestée dans l'esprit de Manu : créer un patchwork tissé et riche de conversations animées entre le jazz et la musique africaine. Électrique par nature, en état de veille permanente, avec SOUL MAKOSSA (1972), Manu devient le premier artiste francophone à faire trembler les États. Cette chanson est un exemple clair de l'attitude de Manu envers la fusion des genres musicaux, détruisant les chapelles musicales, construisant des ponts entre les continents, reliant les sons traditionnels et ceux de l'avenir. À partir de ce moment, Manu a commencé à tourner, toujours accueilli par la foule avec un enthousiasme joyeux et chaleureux. Il a été le premier président de la Cameroon Music Corporation, avec une grande visibilité dans les litiges concernant les droits d'auteur des artistes. En 2004, Manu a été nommé Artiste de l'UNESCO pour la paix. Manu a continué à jouer et à faire des albums jusqu'à sa triste et prématurée mort à Covid 19 en 2020. Un vrai Lion africain.